Abbé Joseph Bellanger

La plupart des informations et illustrations présentées dans le texte qui suit, proviennent de l'ouvrage Les Bateaux-chapelle, oeuvres religieuses et sociales de la batellerie (XIXe - XXIe siècles) publié dans la collection des Cahiers du Musée de la batellerie (n° 49 - Mai 2003) par les Amis du Musée de la batellerie. Nous remercions vivement son auteur, Annette Pinchedez, de nous avoir autorisés à les utiliser. On trouvera en fin d'article un lien vers le site des Amis du musée de la batellerie où il est possible de commander cet ouvrage.

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Tout le monde connaît le bateau Je sers, ce bateau chapelle amarré le long des quais de Conflans. Sa silhouette familière fait désormais partie du paysage, au même titre que la tour Montjoie ou l'église Saint-Maclou : un monument historique flottant en quelque sorte ... mais trop jeune pour être classé : à peine 70 ans ! Beaucoup sont montés à bord, à l'occasion d'une cérémonie ou pour une simple visite, et ont découvert sous le béton, bien autre chose qu'un monument historique : la chaleur et le recueillement d'une chapelle immergée, toute de bois revêtue et sentant bon l'encaustique et l'encens. C'est à peine si de temps en temps un doux clapotis, un léger roulis viennent troubler votre prière et vous rappeler qu'à côté, d'autres bateaux fendent les flots et vaquent à leurs occupations. Ce symbole de Conflans, ce havre de paix et de spiritualité au milieu des eaux, nous le devons à un prêtre, l'abbé Joseph Bellanger, conflanais de 1933 à 1951. Mais le bateau Je sers n'est, si l'on ose dire, que la partie émergée d'un iceberg s'étendant sur toute la France des fleuves et des canaux : l'Entraide sociale batelière. C'est de l'oeuvre considérable de ce prêtre, dont le Je sers  est pour les conflanais le symbole, qu'il nous faut parler.

L'abbé Joseph Bellanger naquit à Sablé, dans la Sarthe, en 1898. Il était fils de boulanger, ce qui ne le destinait pas particulièrement à l'école d'officiers de Saint-Cyr où pourtant il fut admis. Il n'eut guère le temps de perfectionner ses connaissances militaires, puisqu'en 1917, âgé de 19 ans, il rejoignit le front pour y commander comme aspirant un corps franc (unités d'élite spécialisées dans l'assaut des tranchées ennemies) du 19e régiment d'infanterie, sur le canal de l'Oise à l'Aisne et sur l'Ailette, un affluent de l'Oise.

Ses hommes étaient presque tous des mariniers et l'un d'eux, un sergent pontonnier originaire du Midi, lui parla longuement de la détresse sociale, morale et religieuse de ces hommes "sans domicile fixe", par définition. Le 26 mai 1918, une rafale de mitrailleuse faucha ce sergent. A-t-il vraiment reçu, avant de mourir, cette promesse de Joseph Bellanger de s'occuper plus tard des mariniers ... ou bien est-ce une pieuse légende ? Ce qui est certain c'est que, comme nous allons le voir, il le fera. Le lendemain, l'aspirant Joseph Bellanger est à son tour grièvement blessé et doit être trépané. Le combat est fini pour lui et ce grand invalide guerre est condamné à souffrir dans sa chair pour le restant de ses jours.

Aurait-il, sans cette blessure, poursuivi la carrière militaire qu'il avait brillamment commencée ? En tout cas une nouvelle vocation s'affirme en lui, qui le mène en 1919 au séminaire de Laval où il est ordonné prêtre en 1924. En 1927 il est nommé vicaire à Draveil dans la banlieue sud-est de Paris, et met son apostolat au service des jeunes de la paroisse en créant La Vaillante, société sportive et culturelle qui leur offre de nombreuses activités. La Vaillante existe toujours et le souvenir du passage de l'abbé est encore vivant à Draveil, comme en témoigne la décision de la municipalité en 1977, un an après sa mort, d'attribuer son nom à une rue de la ville.

Mais c'est à Conflans que la Providence va le conduire pour s'occuper des mariniers. Par un chemin détourné d'ailleurs, car en 1933, il quitte Draveil pour raison de santé et arrive à Conflans pour prendre non pas une cure, mais plutôt une sinécure ! On le nomme en effet à un poste de tout repos : aumônier de l'Institut de la tour, petit pensionnat pour jeunes filles tenu par des religieuses et installé au château des Terrasses (actuelle MJC). Mais ce prêtre de santé fragile n'est pas du genre à prendre du repos, même prescrit par ses supérieurs ! C'est un homme de foi et de caractère que rien n'arrête.

C'est ainsi que, parallèlement à son ministère, il s'inscrit à l'Ecole des sciences sociales de Paris d'où il sortira licencié en sciences économiques, politiques et sociales. Mais ce n'est pas suffisant : à ses moments perdus, il se promène le long des berges, découvre petit à petit le monde de la batellerie et se remémore sans doute les conversations qu'il a eues avec son sergent.  L'année même de son arrivée à Conflans, il entreprend plusieurs voyages au long des voies navigables et découvre les oeuvres florissantes de la Belgique batelière. Comme il l'explique à un journaliste en 1936, l'idée d'agir lui est venue par amour des bateliers. "Oui, en effet, j'aime beaucoup ce monde un peu mystérieux des mariniers. La situation matérielle et spirituelle de ces braves gens est si misérable, que tous mes efforts sont dirigés vers une amélioration du sort de cette catégorie de travailleurs". Il est vrai que les mariniers sont alors considérés comme des citoyens de seconde zone : sans domicile, perpétuellement errants, en grande majorité illettré, éparpillés sur le territoire, ils ont peu de relations entre eux et avec les "terriens". Pourtant à cette époque, la batellerie joue encore un rôle de premier plan dans les transports et le nombre des mariniers, estimé en 1920 à 100 000 âmes répartis sur 15 000 bateaux, est loin d'être négligeable.

Face à cette dispersion, c'est un esprit de corporation, une grande famille, que l'abbé Bellanger souhaite promouvoir. Comme il l'explique lui-même, il veut créer "une oeuvre d'ensemble sur les plans sanitaire et social d'abord, mais aussi sur les plans professionnel et moral, ainsi il sera possible d'exhausser nos braves mariniers et les mettre au niveau de leurs concitoyens". Mais comment ? "Par l'établissement dans nos ports les plus fréquentés par les travailleurs de la batellerie, de bateaux chargés jusqu'à la dernière limite d'une marchandise d'une valeur extraordinaire : la charité. De même que sur le Je sers, chaque bateau mettra à la disposition des nomades des voies navigables un centre d'action religieuse, avec ses offices adaptés, ses catéchismes pour enfants et grandes personnes, son bureau de régularisation des mariages ; un centre d'action sociale avec ses assistantes à la disposition de tous pour fournir des renseignements, exécuter des démarches, aider à trouver du travail, placer les enfants et les vieillards, visiter les péniches, faire donner des soins aux malades dans le dispensaire annexe ; un centre d'action professionnelle, avec ses cours d'adultes, sa bibliothèque, sa salle de jeux et d'hébergement [...] Avec l'aide de Dieu, nous arriverons à doter tout le réseau des voies navigables de centres religieux et sociaux, véritables bouées de sauvetage de nos chers mariniers." Ce beau programme va se concrétiser dans une institution, l'Entraide sociale batelière qu'il fonde deux ans seulement après son arrivée à Conflans.

Les Cardinaux Verdier (archevêque de Paris) et Suhard (archevêque de Reims, mais qu'il avait dû connaître comme professeur au séminaire de Laval), ainsi que le directeur général des Voies navigables l'encouragent ... prudemment : "Soyez courageux, car vous entreprenez une oeuvre titanesque !". C'est que, comme il le reconnaîtra plus tard, les oppositions ne manquèrent pas. Celle du patronat marinier tout d'abord, qui avait ses propres oeuvres sociales, mais qui ne se souciaient en fait que des questions de santé, qui ne touchaient pas certaines régions (comme le Nord, pourtant la région la plus batelière) et qui ne concernait pas les artisans (qui représentaient 55% des effectifs navigants) ; opposition de la CGT face à cette entreprise d'inspiration chrétienne, évidemment ; opposition des chargeurs qui profitaient de la faiblesse de la profession pour imposer des prix bas de transport ; "carence du Parlement, abandon de beaucoup de confrères, ...". Son dévouement opiniâtre au service des mariniers viendra à bout de tous ces obstacles.

L'Entraide sociale batelière (ESB) voit le jour en 1935. Il s'agit d'une association laïque et l'abbé Bellanger, s'il en est l'inspirateur et l'aumônier, n'en est pas membre ; mais il sait s'entourer de personnes de confiance telles que l'affréteur Sylvain Bernard ou le notaire de Conflans Abel Mauduit. Il place également l'institution sous le patronage de personnages prestigieux, influents et probablement aussi généreux : l'ambassadeur de Grande-Bretagne et sa femme, un vice-amiral britannique, le vice-amiral français Lacaze, etc. L'Entraide sociale batelière rassemblera sous son pavillon cette flotte de bateaux débordant de charité répartie dans les principaux ports voulue par l'abbé Bellanger. Elle aura pour port d'attache Conflans et pour vaisseau amiral le bateau Je sers. Il faut reconnaître que Conflans est bien placé pour y installer le siège de cette institution.  Au carrefour des itinéraires fluviaux menant vers le Nord et la Belgique, Paris, l'estuaire de la Seine, c'est une ville d'intense activité batelière où les mariniers ont l'habitude de s'arrêter pour s'approvisionner, se retrouver, chercher du chargement à la bourse d'affrètement, etc. C'est aussi une ville proche de Paris, ce qui facilitera les contacts de l'institution naissante avec l'administration et les autorités politiques et religieuses.

Le vaisseau amiral pouvait-il être autre chose qu'un bateau ? Théoriquement oui, car il n'était pas question pour lui de naviguer : "il ne faut pas que les bateliers qui connaissent l'endroit précis de notre port d'attache ne trouvent pas leur "maison" à son endroit habituel. Il faut éviter la course les uns après les autres" expliquait l'abbé Bellanger. Mais, contrairement à un édifice de pierre, le bateau offrait aux mariniers un cadre qui leur qui leur était familier et dont ils n'hésiteraient pas à franchir le seuil, en l'occurrence la passerelle. Et puis la Providence fournira l'occasion : vers la fin de la guerre 1914-1918, face à la pénurie de bois et d'acier, on avait construit des barges fluviales en ciment armé. La paix revenue et la pénurie disparue, ces barges trop lourdes et peu adaptées aux besoins de la navigation furent mises en vente. Acheter et aménager une de ces barges fut la première entreprise de l'ESB. Il fallut réunir les fonds nécessaires : pour compléter l'apport d'un réseau de généreux donateurs que l'abbé Bellanger avait su constituer, on donna des conférences jusqu'aux Etats-Unis !

La vente réalisée le 8 avril 1936, il fallut ensuite aménager la barge : ce ne fut pas une mince affaire car transformer une cale à charbon en un loft avec chapelle, logement, bureaux et salle de réunion ne se fait pas en un tournemain. Et pourtant l'affaire fut rondement et esthétiquement menée en à peine 7 mois. Pour couvrir la barge sans altérer son style, on la coiffa d'une superstructure en ciment armé comme elle, percée de hublots et avec un dôme au niveau du sanctuaire de la chapelle. Avec ses 70 m de long et ses 8 m de large, elle offrait une belle surface qui "fut partagée en trois parties égales. L'arrière reçut, avec le logement du gardien (devenu celui du prêtre), des bureaux paysagés (déjà) ; le milieu fut réservé aux activités professionnelles ou ludiques ; l'avant fut aménagé en chapelle avec la sacristie dans le pic où l'on stocke la chaîne" (Annette Pinchedez, Les Bateaux-chapelles). L'abbé Bellanger y célébra une première messe en l'honneur des mariniers morts à la guerre  de 1914-1918, le 11 octobre 1936, et un mois plus tard, le 11 novembre, elle fut bénite par l'évêque de Versailles, Monseigneur Roland-Gosselin.

 

 

Le bateau Je sers accueillait deux types d'activités : celles relevant des responsabilités nationales de l'ESB et celles exercées en tant que centre d'action locale pour les mariniers de passage à Conflans. Au niveau national, l'ESB sous l'impulsion de l'abbé Bellanger eut un rôle très actif pour organiser la profession en suscitant la création, en 1935, d'un syndicat de salariés, le Syndicat du personnel de la navigation intérieure, affilé à la CFTC et, en 1936, celle d'un syndicat d'artisans propriétaires de leur bateau, le Syndicat des patrons bateliers. L'ESB (et l'abbé Bellanger derrière ... ou devant elle) jouait également un rôle important de "lobbying" auprès de personnes influentes ou fortunées pour faire évoluer la législation, déposer des propositions de lois en faveur de la corporation, faciliter les contacts avec l'administration, recueillir les fonds dont les besoins étaient à la mesure des projets ambitieux en faveur d'une catégorie sociale impécunieuse, etc. 

D'autres activités relevaient aussi de l'échelon national : l'organisation de cours par correspondance ; l'édition de journaux adaptés au public marinier, comme l'Artisanat batelier, La Vigie pour les jeunes gens ou L'Hirondelle pour les jeunes filles ; la création, en 1942, d'une caisse d'allocations familiales ; et bien d'autres actions plus ponctuelles lancées en fonctions des besoins du moment.
Au niveau local, l'activité du Je sers ne différait pas sensiblement de celle des vingt-trois autres centres qui seront progressivement mis en place dans les principaux ports fluviaux français, de Dunkerque à Toulouse, de Nantes à Charleville ou du Havre à Strasbourg. A ceci près toutefois que les centres de provinces, en raison de leur éloignement, disposaient d'une autonomie budgétaire contrôlée par l'ESB ... sur le Je sers.

La mission et l'organisation de ces différents centres découlaient des orientations générales fixées par l'abbé Bellanger. Un aumônier assisté de bénévoles assurait les activités religieuses (offices, sacrements, catéchisme, ...). L'action sociale était assurée par une ou plusieurs assistantes sociales, religieuses ou laïques, qui allaient sur les bateaux à la rencontre des mariniers pour "débrouiller" des affaires d'autant plus compliquées qu'elles concernaient des personnes dont le profil sortait des standards de l'administration (pas d'adresse postale, beaucoup d'illettrés, unions libres, ...). Les assistantes sociales pouvaient ainsi être amenées à traiter de questions très diverses : assurances sociales, naturalisations, convocations militaires, admissions dans les hôpitaux, publications de mariages, placement d'enfants en internat, bourses d'études, etc. Dans certains centres (dont Conflans) furent mis en place des dispensaires avec un médecin et une infirmière qui allait aussi soigner les malades sur les bateaux.

Secrétaires du Je sers en 1944

Ce panorama rapidement brossé de l'oeuvre mise en place par l'abbé Bellanger peut nous sembler banal aujourd'hui, car tout cela existe (souvent grâce à lui) et a été repris et perfectionné (sur le plan technique, car sur le plan humain et spirituel, c'est autre chose ...) par d'autres institutions. Mais ne perdons pas de vue qu'avant 1935, la création de l'Entraide sociale batelière et le Je sers, rien n'existait pour les mariniers qui se trouvaient dans une situation misérable. C'est donc bien l'"oeuvre titanesque" qu'on lui prédisait que l'abbé Bellanger aura accompli au service de Dieu et de son prochain. Il aura su pour cela créer les structures, trouver les fonds, mobiliser les hommes et les femmes, réaliser les travaux nécessaires ... en dépit d'une santé des plus précaires qui lui avait valu le poste protégé d'aumônier des Demoiselles de la Tour ! En fait d'aumônier, il le sera, mais des 100 000 âmes de la batellerie française !

S'il est vrai que l'on n'exprime bien que ce que l'on ressent, alors on peut  à bon droit lui appliquer presque sans en changer un mot, les paroles qu'il adressait lui-même à la soeur Marie-Eugène en 1939, lorsque celle-ci reçut sa médaille de la légion d'honneur (cf. la page qui lui est consacrée : Soeur Marie-Eugène), et qui méritent d'être citées longuement : " Vous faites connaître aux Conflanais et aux si nombreux bateliers de passage, le bel idéal de la charité sociale chrétienne [...] Qu'est-ce que l'apostolat, sinon le courage du risque ? Vous avez osé risquer et vous avez surtout persévéré, portant de lourds soucis et de graves responsabilités sur le chemin où l'envie, l'ingratitude vous guettaient sans cesse, tendant leurs embûches [...] Sollicités par vous, les concours de toutes sortes vous sont venus de personnes appartenant à tout l'horizon de la pensée humaine, que des barrières auraient pu séparer et qui se sont trouvées, grâce à vous, unies dans le même  amour du prochain souffrant. Votre porte, comme votre main furent toujours largement ouvertes et que dire de la confiante sollicitude qui accueillait tous vos visiteurs. Vous ne leur demandiez ni la couleur de leurs opinions, ni s'ils étaient chrétiens ou non. Oublieuse de vos propres souffrances, vous aviez pour tous le baume qui soulage, la bonne parole qui console et aide à remettre, d'un coup d'épaule généreux, le fardeau en bonne place, pour la reprise du dur chemin qui est la vie. Tous s'en retournaient réconfortés moralement, aidés souvent matériellement, autant que votre pauvre bourse de religieuse le permettait, car vous ne saviez pas refuser l'obole du pauvre au plus déshérité. Il y aurait des pages admirables à écrire sur les fruits de cet apostolat jamais satisfait, toujours à l'affût du bien à faire dans les plus humbles demeures ou sur les péniches les plus abandonnées. Je me résume en disant en toute simplicité que vous vous êtes efforcée et que vous avez réussi à être une vraie religieuse qui, pour réaliser son idéal, s'est fait toute à tous [...] Que Dieu vous donne santé et longue vie pour son Eglise. Celle-ci a plus que jamais besoin de religieuses au grand coeur, comme vous, et qui l'honorent par la moralité supérieure de leur vie et par le rayonnement de leur action bienfaisante."

Cette santé qu'il souhaitait à Soeur Marie-Eugène, il ne l'avait plus depuis la guerre et son état ne se maintiendra que le temps juste nécessaire à l'accomplissement de sa mission : en 1951 il est, à sa demande, déchargé de son ministère à seulement 53 ans. Il est hospitalisé dans le midi et trépané pour la seconde fois. Une longue vie cachée de souffrance qui durera 25 ans commence alors pour lui. Il meurt en effet en 1976 et est inhumé à Vence (Alpes-Maritimes). En 1948, trois ans avant son départ de Conflans, l'évêque de Versailles avait tenu à lui manifester sa reconnaissance en le nommant chanoine et en 1962, c'est la nation qui l'honorait en le faisant chevalier de la Légion d'honneur.

La Ville de Conflans, où s'est pourtant développée toute son oeuvre en faveur des mariniers, n'a pas jusqu'à présent voulu manifester la même reconnaissance en donnant, comme Draveil, son nom à l'une de ses rues. En revanche, la paroisse batelière du Je sers, lors du Pardon de la batellerie de juin 2006,  lui a érigé une plaque que l'on peut voir à gauche de l'entrée.

 

 

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Quelques liens utiles :

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- Pour de plus amples informations sur l'abbé Bellanger et l'Entraide sociale batelière, se reporter à l'ouvrage Les Bateaux-chapelle, oeuvres religieuses et sociales de la batellerie (XIXe - XXIe siècles), Annette Pinchedez, collection des Cahiers du Musée de la batellerie, n° 49 - Mai 2003 que l'on peut commander sur le site des Amis du musée de la batellerie.

- Pour tout savoir sur le bateau Je sers et l'Entraide sociale batelière aujourd'hui : http://lapierreblanche78.free.fr/jesers/Navigation/centre.htm

 

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