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Entre
Seine & Oise
Journal chrétien d'information du confluent |
Marie Gabriel est peintre du confluent, aux deux sens du terme : elle y habite et elle le peint. "Après de multiples études des formes et couleurs de ces berges "aériennes", sans cesse en mouvement, mon travail, entre figuration et abstraction, s'oriente sur la recherche des rythmes dans le paysage, explique-t-elle. La vie des fleuves, les mouvements de la lumière et de l'eau, de ses reflets sont une source inépuisable pour mes recherches sur la composition et les couleurs" [suite ...]. * * *
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Professeur au Conservatoire municipal de musique de Conflans, il compose et interprète en s'accompagnant à la guitare, des poèmes qu'il a lui-même écrits ou, le plus souvent, qu'il emprunte au répertoire d'Alain Bosquet auquel il voue une grande admiration. Ainsi écrit-il au dos d'un de ses CD : "Alain Bosquet est l'un des plus grands poètes de la deuxième moitié du vingtième siècle et le plus traduit dans le monde. Romancier, nouvelliste, essayiste, critique enfin, la profondeur de sa pensée et la dimension universelle de son oeuvre lui valent, décernés par l'Académie française, le Grand prix de la poésie en 1968 et celui du roman en 1978 ." Alain Bosquet, aujourd'hui décédé, lui rendait bien cette admiration puisqu'il lui écrivait en 1992 : " J'ai écouté fasciné votre enregistrement, il en émane un envoûtement incontestable; depuis Brassens, je n'ai rien entendu de si prenant, de si riche d'intériorité." La critique aussi est louangeuse : "Pierre Litoust [...] a adapté la sévère poésie d'Alain Bosquet dans des chansons d'une grâce impérieuse [...] dont la langue fière et circonspecte [...] est ici servie par des mélodies volontiers majestueuses." (Le Figaro) "On trouve chez lui des parentés évidentes avec le pas ample et vaste des mélodies d'un Ferrat (De mon temps) ou avec les allures de chant de marche courantes chez Brassens (Il ne faut pas conclure), des souvenirs de la Renaissance (Le Mois de mai) ou des intentions presque liturgiques (L'Oubli)." (Le Monde de la musique) "le chanteur met au service du verbe et d'une poésie ardue sa diction parfaite, le timbre chaud de sa voix et des mélodies délibérément dépouillées ... Il s'approprie ces mots avec une sobriété et une élégance infinies." (Chorus)
Le voici aussi "en live" cette fois, avec son et image, enregistré le 24 juin 2006 lors d'un récital qu'il a donné à Conflans, dans des caves de la vieille ville. Il interprète la chanson française traditionnelle Fleur d'épine, fleur de rose * * * Si il vous arrive de prendre le train
le matin en gare de Conflans-Sainte-Honorine, vous avez certainement
rencontré Fredy ... Si ! Vous savez, l'accordéoniste qui vous met
de bonne humeur et un air dans la tête pour toute la journée ! Il n'est pas toujours là, cela dépend
de l'état de ses finances, de sa forme ... et peut-être aussi de son
inspiration. En tout cas, c'est un virtuose au répertoire varié (il
faudrait presque toute une vie de banlieusard pour retomber deux fois,
en passant, sur
le même air !). Une chose est sûre : il a le courage de venir par tous les temps, emmitouflé l'hiver, autant que lui permet l'exercice de son art, et de s'installer au milieu du souterrain, au pied de l'escalier donnant accès au quai vers Paris, point de convergence de tout les courants d'air ... mais aussi de tous les flux de voyageurs : aucun banlieusard ne peut lui échapper !
Au dos de son CD, Fredy a mis cette
citation de George Sand : "un pays où l'on ne chante plus, est un
pays dont l'âme est moribonde". C'est vrai qu'on chante de moins
en moins ... |