Conflans - Andrésy - Maurecourt - Herblay - ...
| Entre
Seine & Oise
Journal chrétien d'information du confluent
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Un livre présente les résultats des dernières études menées sur cette relique par deux scientifiques et donne de nouvelles raisons de croire à son authenticité [... suite] * * *
On les voit ici dans le choeur de l'église Saint-Maclou, devant le Christ en croix qui symboliquement les accueille et les protège. Cette photo, sur laquelle pourront se reconnaître certains (cliquez sur la photo pour l'agrandir), est la couverture d'un disque "microsillon 33 tours" aujourd'hui introuvable, mais dont nous vous proposons ici un extrait. On se prend à rêver que de telles structures d'accueil et d'éducation soient aujourd'hui proposées à nos jeunes des banlieues "en perte de repère". Les conditions ont changé et la forme est à adapter, mais l'objectif demeure : donner aux jeunes l'éducation morale, artistique, spirituelle dont ils ont besoin et que la société, elle-même désorientée, se révèle bien souvent incapable de leur transmettre. * * * En 1950, Angelo Trapletti s’installe comme champignonniste dans une ancienne carrière de Conflans représentant environ 16 km de galeries et 30 000 m2 de surface en culture.
La production s’effectue selon un processus complexe en huit étapes : la fermentation, la pasteurisation, l’ensemencement, l’incubation et le gobetage (consistant à recouvrir le compost d’une couche constituée d'un mélange de calcaire et de tourbe pour maintenir l’humidité) permettent d’obtenir la fructification, ou production des champignons, qui débute 25 à 30 jours après l’ensemencement, et dure pendant 6 semaines. Vient ensuite la récolte : à cinq reprises, les champignons sont cueillis avec soin, manuellement, et triés en fonction de leur taille, de leur calibre, de leur présentation (entiers ou pieds coupés) et de leur maturité. La dernière étape est celle de la désinfection : le compost épuisé est extrait de la champignonnière qui est nettoyée pour préparer un nouveau cycle de culture. Deux variétés de champignons de Paris sont cultivées à la champignonnière des frères Trapletti : le champignon blanc (30 %) et le champignon rosé (70 %). Actuellement 300 kg de champignons sont récoltés par jour, dont 65 % sont commercialisés sur les marchés locaux. On peut se les procurer à Conflans : le samedi matin, au marché de la Fonderie et les jeudi et dimanche matin au marché de Chennevières. Toutes ces informations et bien d’autres sur la production de champignons des frères Trapletti sont disponibles sur une page spéciale du site de la Chambre d'agriculture interdépartementale d'Ile-de-France. * *
L'église paroissiale Saint-Martin d'Herblay renferme une oeuvre magistrale du XVIIe siècle, une peinture sur six panneaux de chêne juxtaposés réalisée par le peintre anversois Gérard Seghers (1591 - 1651), disciple de Rubens. Ce tableau classé monument historique en 1988, a été récemment restauré et réinstallé dans la nef de l'église. Il représente l'Annonciation, ce passage de l'évangile de saint Luc (1, 26-38) qui raconte le mystère de l'Incarnation : l'ange Gabriel envoyé par Dieu à la Vierge Marie, lui annonce qu'elle concevra un fils auquel elle donnera le nom de Jésus et qui sera appelé Fils de Dieu. La Vierge est représentée dans une attitude réaliste, avec dans sa main gauche un livre de prière et à ses pieds une corbeille contenant des travaux de couture, représentant sa vie de prière et de travail. Un bouquet de lys symbolise la pureté. La Vierge regarde l'ange Gabriel qui de l'autre côté du tableau se prosterne humblement devant elle, montrant par là la place unique de Marie, au-dessus de toute créature. Des angelots accompagnent l'ange, et le Saint-Esprit, qui permet cette conception virginale, est représenté par une colombe arrivant du lointain, en haut du tableau, en réponse à l'acceptation inconditionnelle de Marie : "Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon votre parole !" * * *
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Le professeur Gérard Lucotte, généticien et
Conflanais,
s'intéresse depuis longtemps à la tunique du Christ conservée à Argenteuil.
Il vient de publier un nouveau livre sur le sujet, Sanguis Christi (Guy Trédaniel éditeur), qu'il
a écrit en collaboration avec Philippe Bornet, médecin et écrivain. Il y fait
le point des connaissances acquises sur cette précieuse relique. Et comme on le
verra dans l'entretien qu'il nous a accordé, sa contribution est loin d'être
négligeable 
L'archéogéographie,
une des branches de l'archéologie, a pour objet l'étude de l'évolution du
paysage au cours du
temps, sous l'effet de l'activité humaine. Que
peut-on espérer retrouver du paysage passé du quartier de Chennevières, aujourd'hui totalement urbanisé ? Plus qu'on ne croit ! Comme on pourra le constater dans le résumé
ci-après d'un exercice tenté récemment par Patrice Dupuy, étudiant
conflanais en archéologie 
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Le ginglet c'est bien sûr le vin de la région. Beaucoup en parlent, quelques-uns
en ont bu, très peu le font ! C'est donc un rare privilège que d'assister
(même virtuellement, comme ici) aux vendanges et à la fabrication de ce vin du
confluent 
Tout
le monde connaît le Je sers, ce bateau-chapelle amarré le long
des quais de Conflans. Ce havre de paix et de spiritualité au milieu des eaux, nous le
devons à un prêtre, l'abbé Joseph Bellanger, conflanais de 1933 à 1951. Mais
le bateau Je sers n'est, si l'on ose dire, que la partie émergée d'une
oeuvre s'étendant sur toute la France des fleuves et des canaux : l'Entraide
sociale batelière 
Le Noyau
de Poissy se fabrique toujours (partiellement) dans une
arrière-boutique du centre de Poissy. C'est là que vous
aurez toutes les explications de la bouche d'une employée de la Maison qui
n'ignore rien de la fabrication ... pas même ses secrets. Alors, entrons dans
la boutique et, après avoir montrer patte blanche, glissons nous dans
l'arrière-boutique pour s'entendre raconter l'histoire et la fabrication du Noyau de
Poissy 
La basilique Saint-Denys d'Argenteuil,
à quelques encablures du confluent en remontant la Seine, abrite
une précieuse relique de la Passion : la tunique sans
couture du Christ qu'ont tirée au sort les soldats, après sa crucifixion.
Il n'y pas si longtemps, dans les années
soixante, la paroisse de Conflans
était en mesure d'animer une chorale de plus de quarante chanteurs,
principalement des enfants et des adolescents, qui, sous la direction de
Jacques Barranger, donnaient le meilleur d'eux-mêmes pour interpréter les
chants de la messe et des principales cérémonies.
En
1968, ses fils, Michel et Joseph abandonnent la carrière pour des bâtiments
extérieurs mieux adaptés à l’exploitation. C’est la fin, pense-t-on
de la champignonnière "traditionnelle" … Erreur !
Car l’évolution technique va permettre – une fois n’est pas coutume
– de concilier culture traditionnelle et productivité. En 1980 en
effet, le sac en plastique de 60 litres fait son apparition. Rempli de
compost pasteurisé et ensemencé, il est facilement manipulable par des
engins mécaniques et peut retourner dans la carrière, d'autant qu'il y
bénéficie d'une chaleur naturelle qui permet des économies d'énergie
appréciables. Depuis lors, la technique a encore évolué : les sacs
ont été remplacés par des bacs métalliques empilés les uns sur les
autres et le compost arrive à la champignonnière tout préparé :
pasteurisé et ensemencé.
Marie Marguerite FREUDENREICH, en religion
Soeur Marie-Eugène 
Fin 2003,
des
anciens des LTT (Lignes télégraphiques et téléphoniques) ont publié
un livre très documenté sur l'histoire de leur
société (L’Epopée des LTT ). Ils y présentaient plus
particulièrement l'histoire de la principale usine de la société,
celle de Conflans dont l'activité se poursuivit de 1920 à 1988
et qui, à son apogée, employait
près de 4000 personnes.